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Addictions
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Vie affective et sexuelle

On parle d’addiction lorsqu’une personne est dans l’impossibilité répétée de contrôler un comportement qui vise à lui donner du plaisir ou à réduire une sensation de malaise interne ainsi que la poursuite de ce comportement et ce malgré la connaissance de ses conséquences négatives.

La CJC : Consultation Jeunes Consommateurs

consultation-jeune-consommateurC’est un dispositif destiné aux 12-25 ans et leur famille à la recherche d’informations, pour l’accompagnement dans les questions d’addiction. C’est un point de rencontre gratuit et anonyme, qui accueille des jeunes consommateurs, avec ou sans substances, avec des professionnels (médecins, psychologues, éducateurs…) formés aux addictions.

Leur but est d’accompagner les jeunes avant l’installation d’une addiction en faisant un bilan de la consommation, en apportant des informations et conseils personnalisés, en proposant un accompagnement d’aide à l’arrêt ou à la réduction, en proposant un suivi à long terme si nécessaire, en orientant vers les services ou professionnels spécialisés au besoin.

Les conduites addictives

Avant les années 2000, on parlait de « toxicomanie » et d’ « alcoolisme » en mettant principalement le produit au cœur du problème, aujourd’hui, on parle d’addiction en considérant plutôt l’importance du comportement de consommation et le contexte dans lequel il a lieu.

On identifie différentes addictions :

  • avec substances : par ex tabac, alcool, drogues illicites

  • sans substances : par ex jeux vidéo, jeux sur internet, écrans

Les « conduites addictives » n’entrainent pas systématiquement de troubles mais certaines comportent tout de même des risques. Aussi, lorsque les jeunes s’essayent à certaines consommations de substances psychotropes, la majorité le fera de manière occasionnelle, comme une parenthèse, pour essayer, sans que cela n’entraine de conduites addictives plus graves.

Il existe des facteurs qui peuvent aggraver les risques :

  • la nature des produits consommés : certains représentent des dangers spécifiques, selon le mode d’administration, la durée de consommation, les quantités absorbées, etc.

  • la vulnérabilité de la personne qui consomme : ses facteurs biologiques ou psychiques, ses attentes vis-à-vis du produit, son mode de vie, sa capacité relationnelle, etc.

  • l’environnement de la personne : son milieu social, culturel, familial, l’accessibilité qu’il a au produit, ses milieux scolaires, professionnels, etc.

Les effets peuvent varier d’une personne à l’autre car ces facteurs peuvent interagir de multiples façons.

Les aptitudes pour faire face aux risques

Pour limiter les risques liés aux consommations addictives, les meilleures armes sont les aptitudes personnelles qui nous permettent d’y faire face. Ces aptitudes se développent tout au long de la vie et nous procurent un certain pouvoir pour agir face aux difficultés de la vie quotidienne …

Savoir résoudre des problèmes et savoir prendre des décisions

Apprendre à résoudre des problèmes aide à faire face à ceux que l’on rencontre tout au long de sa vie.

En sachant résoudre des problèmes, on apprend à s’adapter aux situations nouvelles et à apporter à sa vie des changements positifs. Ainsi, on progresse, l’esprit ouvert, vers plus d’efficacité et de capacités à résoudre les conflits.

Apprendre à prendre des décisions permet d’avancer de façon constructive.

En sachant évaluer les différentes options et les effets de ces décisions, on met toutes les chances de son côté pour attirer des conséquences positives pour soi et sa santé.

Si parfois les conduites addictives peuvent sembler être la seule décision efficace pour échapper à une difficulté, il existe d’autres moyens pour sortir d’une situation problématique. Plus vous serez en capacité de résoudre ces difficultés, plus vous pourrez y faire face.

Découvrez vos capacités face à la résolution de problèmes et la prise de décision.

Dans un groupe, lorsque vous devez vous mettre d’accord sur un choix, quelle est votre attitude ?

LA DOMINATION

« On fait comme je veux »
Vous voulez à tous prix obtenir ce que vous voulez, sans tenir compte de l’autre (ses besoins, ses droits…) : agresser, manipuler, menacer, séduire, exclure, rabaisser, minimiser …
Vous privilégiez l’efficacité, la rapidité dans la prise de décision, cela peut se justifier dans certaines situations notamment d’urgence.
Vous véhiculez le non-respect et la non reconnaissance de l’autre.

LA DÉMISSION, LA PASSIVITÉ

« Faites comme vous voulez, moi je ne m’engage pas », « Moi, je ne sais pas, je n’ai pas d’avis »
Pour éviter le conflit, vous préférez ne pas prendre de risque : se taire, ne pas participer à la prise de décision, ne pas s’engager …
Vous limitez la prise de risque d’un conflit inutile.
Vous risquez la non reconnaissance et la non satisfaction de vos propres besoins, vous véhiculez une attitude passive.

 

L’ACCOMODEMENT, LE LAISSER-FAIRE

« On fait ce que tu veux, pourvu qu’on reste ensemble », « Moi, ça m’est égal »
Vous acceptez le choix de l’autre, même s’il ne vous convient pas. Vous privilégiez la relation ou vous lâchez prise en jugeant que ce n’est pas essentiel : céder, être d’accord, se soumettre, s’accorder …
Vous privilégiez la relation à l’autre, cela peut se justifier si c’est le plus important dans la situation, vous faites une économie d’énergie personnelle et évitez les désaccords.
Vous risquez la non reconnaissance et la non satisfaction de vos propres besoins, vous véhiculez une attitude de soumission.

LE COMPROMIS

« Chacun son tour, c’est déjà un pas vers l’égalité »
Vous respectez les besoin de l’un ET de l’autre, vous voulez faire accord sur un principe partagé : choisir une règle comme le vote, le chacun son tour …
Vous respectez les besoins et les droits de l’un et de l’autre et obtenez la reconnaissance de chacun, vous prenez à la fois en compte le résultat et la relation.
Cela nécessite plus de temps et peut donner comme résultat l’addition d’intérêts individuels, cela peut produire une décision finale inadaptée.

LA COOPÉRATION

« Ma préférence serait… mais je m’intéresse aussi à ton point de vue », « A plusieurs on est plus fort ! »
Vous respectez les besoins et objectifs de chacun, en même temps : faire appel à la confiance, la négociation, l’écoute, les arguments de chacun …
Vous privilégiez une décision concertée avec la reconnaissance de chacun, vous mêler implication individuelle et collective en prenant en compte à la fois le résultat et la relation. Vous favorisez une décision durable, dans la pédagogie et en faisant appel à du sens critique.
Cela nécessite plus de temps et peut ainsi être inadéquat dans certaines situations.

Lorsque ce type de situation se présente à vous, votre exercice pour apprendre à faire face aux difficultés est de réussir à trouver de juste milieu entre l’efficacité du résultat et la relation à l’autre.

Dans le cas d’un dilemme individuel, vous adoptez également des postures différentes.
Dans certaines situations à problème, vous prenez différents types de décision : impulsive, par habitude, réfléchie …
Dans quelle mesure avez-vous envisagé les conséquences de ces choix, ses avantages et inconvénients ?
Quel serait le juste milieu pour prendre une décision à la fois efficace et à la fois respectueuse de vous-même ?

Aucune position n’est bonne ou mauvaise, car le choix de votre position dépendra des enjeux et des situations auxquelles il vous faudra faire face !

Avoir une pensée créative et une pensée critique

Développer une pensée créative et critique c’est penser par soi-même.

Cela permet de prendre conscience des idées fausses, des idées reçues qui peuvent par exemple circuler au sujet des consommations de produits (« Ça ne rend pas dépendant », « Ce n’est pas dangereux »…). Produire une pensée créative et critique, rend possible le fait de construire sa propre opinion, en prenant en compte les éléments que l’on a appris à analyser, accepter ou rejeter, on explore ainsi toutes les alternatives possibles et on imagine une réponse adaptée.

Ces capacités ont un impact sur les ressentis, les attitudes, les comportements et les compétences : elles aident à mieux contrôler ses choix et ainsi de prendre des décisions plus positives pour soi. Grâce à la prise de recul sur les éléments, on peut construire son jugement, et évaluer objectivement les bienfaits et les risques face à une situation.

La perception du risque

La perception du risque n’est pas la même d’une personne à l’autre. Par exemple, les jeunes n’ont pas la même notion du temps que les moins jeunes ! Quand on est adolescent ou jeune adulte, on passe habituellement par des prises de risque, cela fait partie de la construction de l’identité à cette période de la vie. Cela l’âge, on n’accorde pas la même importance au danger ou à la mort, car on ne se sent pas concerné de la même façon. C’est pour cela qu’il est parfois difficile d’aborder le sujet avec ses parents : on a souvent peur qu’ils ne comprennent pas notre difficulté ou nos questionnements, simplement car l’inquiétude vis-à-vis de la situation n’est pas perçue de la même manière d’un côté et de l’autre !

L’influence du groupe et les normes sociales

L'influence du groupe (ses amis, sa famille…) ou les croyances relatives aux normes sociales peuvent avoir un impact sur les décisions que nous prenons, de manière mécanique. Un petit exemple en vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=kiklt9OiH-Y

Certaines personnes peuvent avoir pour croyance que les consommations de certaines  substances sont un « passage obligatoire » pour faire des expériences. Dans certains cas ces expériences ne sont que ponctuelles et ne conduisent pas çà des conduites addictives, en revanche, si l’on appartient à un groupe qui a pour coutume d’avoir ces comportements et qu’on les adopte également, il peut être bien plus difficile d’avoir l’envie de s’en extraire, car cela ne semble pas être « dans la norme » !
Certaines sources d’influences sont négatives car elles ont des habitudes qui ont un mauvais impact sur la santé ou le bien-être, d’autres sources sont quant à elles positives et peuvent inspirer des choses favorables.

L’influence des médias

L'influence des médias ainsi que les films, les séries, les magazines … peuvent contribuer à renforcer certains modèles et rôles sociaux ! Souvent, le portrait des jeunes, et notamment des étudiants, est fait de drogues, alcool, violences sexuelles et psychotropes ... ce sont effectivement des risques auxquels ils sont exposés mais ce n’est pas une raison pour catégoriser tous les étudiants comme consommateurs !

Au quotidien, nous rencontrons beaucoup d’informations, de divertissements ou de contenus éducatifs au travers des médias. Certains cherchent à vendre quelque chose ou à influencer nos idées ou nos attitudes, alors que d’autres cherchent plutôt assurer notre sécurité ou notre bien-être.

Avant de décider de croire un message partagé au travers des médias sociaux, nous devrions nous interroger sur certains éléments : « quel est le message ? », « qui est derrière ce message ? » ou « pourquoi cette personne ou cette organisation m’envoie-t-elle cette information ? ».
Lorsque les messages qui vous parviennent touchent au sujet de l’alcool, ces mêmes questions se posent ! Mettez à l’épreuve votre pensée critique pour quelques minutes au travers de ce quizz.

Lorsque l’on prend du recul sur une situation ou un fait, on fait appel à son imagination, et de fait, à son esprit créatif, on projette les conséquences d’un acte, on envisage les options, les choix et l’on construit ainsi les éléments nécessaire à la prise de décision critique et objective ; On est ainsi mieux armé pour faire face aux risques et à choisir ce qui sera le mieux pour soi.

Savoir communiquer efficacement et être habile dans les relations

Être capable de communiquer de façon efficace avec les autres signifie savoir exprimer ses désirs, ses craintes, ses questionnements.

Cette capacité permet l’expression des émotions (crainte, méfiance, mais aussi intérêt, envie) face à une situation, volontairement ou non. Être capable de développer des qualités relationnelles, aide à établir des rapports d’égalité et de confiance avec les autres qui pourront tout naturellement rendre plus facile la demande de conseils, de soutien ou d’aide.

Parfois, lorsque l’on doit parler avec une autre personne d’un sujet sur lequel il y a un désaccord, les émotions prennent le dessus et l’on parvient difficilement à s’entendre pour avancer ensemble.
Il existe même des obstacles : la gêne, la honte, le bruit, la peur du jugement, la peur du rejet ...
Entre celui qui émet le message et celui qui l’écoute, les interprétations peuvent différer, il n’est pas évident, au travers de ses expressions, de sa posture ou des mots que l’on emploie, d’être parfaitement compris et entendu.

Connaissez-vous la « communication non violente » ?

Il s’agit en fait de s’exprimer sans agressivité, en utilisant des moyens de partager une idée ou une émotion qui soit comprise par celui qui écoute sans mauvaise interprétation. La technique pour formuler une idée de cette façon, c’est d’utiliser le modèle du « Message-Je » :

CNV

Lorsque vous faites face à des quiproquos ou des querelles, cette technique pourra vous aider à rétablir le calme dans la conversation et à transmettre l’essentiel de ce que vous avez à partager.

Demander de l’aide, lorsqu’on rencontre une difficulté ou qu’on ne parvient pas à résoudre une problématique seule, cela relève aussi de la communication.

C’est, en premier, une réflexion envers soi-même :

  • Identifier la situation qui pose problème
  • Déterminer le type d’aide sont on a besoin dans cette situation
  • Connaitre les personnes ressources et les personnes de confiance (des proches, des connaissances ou des professionnels)

Et, en second, une démarche envers l’autre :

  • Exprimer la demande d’aide auprès de la personne identifiée, pour soi ou pour quelqu’un d’autre
  • Persévérer dans la demande jusqu’à la résolution du problème

Amitié, amour, camaraderie, coopération … ce sont autant de type de relations différentes que l’on définit selon l’importance accordée à la personne qui en est l’objet.

Dans le cas où l’on ne parvienne pas à identifier clairement les qualités d’une personne qui saurait nous venir en aide, il existe des lieux spécialement créés pour accompagner les jeunes qui rencontrent des difficultés au sujet des addictions, les renseigner, écouter, orienter …

 https://www.drogues.gouv.fr/etre-aide/ou-trouver-laide/lieux-daccueil-decoute-jeunes

Avoir conscience de soi et avoir de l'empathie pour les autres

Apprendre à se connaître et comprendre ce que peuvent ressentir les autres

Que cela soit de façon positive ou négative, cela aide à construire sa réponse à une situation donnée.
C’est en ayant conscience de son propre caractère, de ses faiblesses et de ses désirs qu’on peut identifier les réponses adéquates à apporter.
Cette sensibilité est une force, car connaitre l’autre, y être sensible et savoir exprimer ses propres sensations, cela participe à la capacité de mieux communiquer avec les autres, à aider ou à transmettre un message.

Lorsque l’on est jeune et étudiant, on est souvent exposé à de nombreuses sollicitations qu’on ne jugerait pas positives. Si l’on souhaite y résister, il faut être en mesure d’avoir conscience de ses propres limites pour maintenir une position et opinion pour transmettre à l’autre son point de vue de manière adaptée.

Un équilibre social

Les relations que l’on a avec les autres contribuent à l’équilibre social dont nous avons besoin, savoir les entretenir lorsqu’elles sont positives et les interrompre lorsqu’elles sont nocives permet de maintenir un lien social constructif et favorable au bien-être.
Aussi, lorsque l’on fait partie d’un groupe, on a une place au sein de ceux qui le composent ; Chacun avec ses caractéristiques participe à l’identité du groupe. Il arrive parfois qu’en étant dans un groupe, on subit les phénomènes qui s’y déroulent : l’influence des autres, des opinions collectives, etc.
Il est important de savoir identifier la limite entre l’influence – non systématiquement négative – qu’un groupe peut avoir sur soi et les pressions qui peuvent être exercées.

Face aux pressions, il est parfois difficile de dire non :

http://www.oze-tv.com/oze/la-soiree-mousse/

http://www.oze-tv.com/oze/degustation/

Savoir gérer son stress et ses émotions

La pression que peuvent exercer les autres pour inciter à consommer, la tentation de l’expérimentation, ou la crainte d’être rejeté si l’on ne se conforme pas à des pratiques d’un groupe peuvent parfois générer angoisses et des peurs.
Savoir reconnaître ces sensations et les mettre à distance aide à garder son autonomie et son pouvoir de décision. Maitriser ses émotions permet de maintenir plus sereinement ses choix et trouver éventuellement de l’aide lorsque c’est nécessaire.

Pour aller plus loin ...

Il existe différents dispositifs de promotion de la santé qui servent à protéger les individus et à renforcer leurs capacités à prendre soin de leur santé …

Les politiques de santé publique

Le développement d’une communication autour des addictions

La signalétique adaptée

Certaines enseignes s’engagent volontairement pour faire un affichage qui avertit le consommateur sur la législation encadrant la vente d’alcool.

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L’influence des médias : campagnes de communication, articles …

Certains distributeurs transmettent de l’information qui vise à avertir le consommateur sur les risques.

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D’autres placent leur image de marque de manière détournée dans des lieux où cela est interdit.

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Des actions communautaires

Pour se motiver à plusieurs à changer une habitude :

  • Le moi(s) sans tabac
    mois-sans-tabac
  • Le Dry January
    dry-january
Les produits addictifs

Tabac

De vrais risques pour la santé

Le tabac diminue la fertilité et augmente considérablement le risque de développer certaines maladies (altération des artères du cœur, accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde, cancer du poumon, infections respiratoires, etc.).
L’association tabac/alcool est quant à elle responsable de la quasi-totalité des cancers des voies aéro-digestives supérieures.
Enfin, le tabagisme entraîne des risques spécifiques chez les femmes : risque vasculaire en cas d’usage simultané de contraceptifs oraux, risques de fausse-couche et d’accouchement prématuré, risque d’avoir un bébé avec un poids et une taille inférieurs à la moyenne à la naissance, risque d’ostéoporose après la ménopause.

Mais, le risque le plus immédiat pour toute personne qui commence à fumer est de tomber dans une dépendance :

  • physique : elle se traduit par un besoin irrépressible de fumer et l’apparition de troubles (nervosité, insomnie, angoisse, susceptibilité, faim), symptômes du manque ;
  • comportementale : elle est liée à la répétition automatique du rituel du fumeur, depuis la recherche du paquet jusqu’à l’extinction de la cigarette.

Avec un impact visible sur le corps :

  • une altération du teint ;
  • un jaunissement des doigts et des dents, la survenue de gingivites ;

  • une imprégnation tenace des vêtements et de l’haleine ;

  • une fragilisation des cheveux.

Les clés d’un sevrage réussi

Aucun remède miracle n’existe pour arrêter la cigarette ! La motivation est la clé de la réussite. Pour mettre toutes les chances de son côté, voici quelques règles à respecter :

  • Choisir le bon moment pour arrêter (vacances, début de grossesse).

  • Stopper du jour au lendemain.

  • Ne pas arrêter tout seul (entraîner des proches).

  • Éliminer toutes les tentations, éviter les excitants (thé, café, alcool, épices).

  • Vivre au jour le jour sans essayer de planifier le long terme.

  • S’occuper suffisamment (faire du sport par exemple).

  • S’offrir des récompenses.

  • Éviter ce qui fait grossir.

  • Éviter, dans la mesure du possible les environnements fumeurs (bar, apéritif, sorties nocturnes).

  • Si l’envie est très forte : se décontracter par de lentes et profondes inspirations, boire un grand verre d’eau froide, prendre une douche.

  • Jeter cigarettes et objets de la panoplie du fumeur.

  • Si cela ne marche pas du premier coup, recommencer.

Les aides au sevrage

Il existe des aides à base de nicotine (gomme à mâcher ou patch). Par ailleurs, un grand nombre de méthodes d’aide au sevrage existent : l’acupuncture, l’auriculothérapie, l’homéopathie, l’hypnose, l’utilisation de leurres olfactifs, le laser. Elles ont toutefois des résultats variables. Les méthodes de soutien psychologique, enseignées par des médecins, des psychothérapeutes, des bénévoles, ou bien des anciens fumeurs, semblent être plus efficaces.

Pour plus d’informations :
 tabac-info-service.fr
 39 89

Une pause cigarette entre deux cours, un petit verre entre amis pour pimenter la soirée … L’alcool et le tabac sont devenus pour un grand nombre d’entre nous synonymes de convivialité et de bien-être. Certains contextes augmentent la tentation de fumer mais il est toujours possible de s’arrêter ! Il suffit d’une bonne dose d’information, de motivation et de soutien si nécessaire !

Alcool

Alcool : quelques faits marquants

La France est incontestablement le pays du savoir-vivre … et du bon vin ! Elle occupe ainsi la huitième place européenne, même si, globalement, la consommation baisse régulièrement depuis plus de 30 ans. 12 % des 18-75 ans boiraient de l'alcool quotidiennement, pour une consommation estimée à 12 litres par personne (ce qui équivaut à 96 litres de vin à 12°). La consommation d’alcool touche particulièrement les plus jeunes : s’ils sont 17 % en classe de quatrième à avouer avoir été ivres, 69 % des élèves de terminale le déclarent.

Ce qui se passe dans l’organisme quand on boit de l’alcool

L'éthanol est totalement absorbé dans le tube digestif. Son absorption est ralentie par l'ingestion de protéines et de glucides, mais accélérée par le jeûne et les boissons gazeuses. L'alcool passe dans le sang, puis se diffuse rapidement dans tous les organes, et notamment dans le cerveau. L'alcoolémie est la quantité d'alcool dans le sang exprimée en grammes/litres. Le taux maximal d’alcoolémie est atteint 30 à 60 minutes après la prise d’alcool. Il croît rapidement après l'ingestion d'alcool puis décroît plus lentement (0,10 à 0,15 g/L par heure). Par exemple, un homme de 70 kg met environ 90 minutes pour assimiler un verre standard, 6 heures pour 4 verres standard.

L’alcool, un faux allié …

Si l’alcool est souvent associé à la fête, s’il procure une sensation de bien-être et donne confiance en soi dès les premières gorgées, il n’en demeure pas moins très néfaste pour la santé car il agit directement sur le cerveau. Ses méfaits à court terme sont nombreux :

  • En alternance avec les phases d’euphorie, il peut rendre triste ou agressif.

  • Il libère les pulsions, entraînant parfois de graves troubles du comportement.

  • Il diminue la capacité de vigilance.

  • Il porte atteinte à la mémoire et aux perceptions sensorielles (estimation des distances, champ visuel, vision des couleurs).

  • Il provoque des troubles de la marche, de la coordination des mouvements, des vertiges, des nausées et des vomissements.

  • Il fait baisser le taux de sucre dans le sang surtout chez les jeunes, produisant malaises, confusion mentale ...

Pour éviter ses côtés négatifs, le mieux est encore de suivre les recommandations de Santé Publique France ne pas côtoyer de trop près ses aspects négatifs ! « Maximum 2 verres par jour et pas tous les jours ».

Les dangers d’une consommation importante et régulière

Quand on boit de l’alcool régulièrement en quantité, c’est tout l’organisme qui trinque sur le long terme :

  • le foie (risque de cirrhose, souvent mortelle) ;

  • le système nerveux (troubles de la mémoire, des réflexes, de la vision, de l'équilibre, diminution des facultés intellectuelles, fourmillements, crampes et paralysies) ;

  • le système cardio-vasculaire (augmentation du risque d'hypertension artérielle) ;

  • le système immunitaire (infections plus fréquentes et plus graves) ;

  • l’appareil digestif (œsophagites, gastrites, stomatites, augmentation du risque de cancers, d'ulcères et de pancréatite) ;

  • l’équilibre nutritionnel, par une mauvaise assimilation des aliments (risque de dénutrition, obésité, crise de goutte, carences en vitamines) ;

  • l’équilibre psychique et les capacités intellectuelles (dépressions, troubles du sommeil, irritabilité, troubles de l'attention…).

Enfin, l’alcool provoque également des tremblements de la bouche, de la langue, des mains et des pieds qui augmentent avec le temps entre deux prises d'alcool.
Tous ces dérèglements sont progressifs et insidieux ; on peut être malade de l'alcool sans jamais avoir été ivre !

Comment réduire sa consommation ?

Lorsque la consommation d’alcool, même excessive, ne s’accompagne pas de dépendance, un retour à une consommation modérée est possible en suivant quelques conseils simples :

  • Se fixer des limites précises et réalistes, avec une réduction significative de la consommation.
  • Apprendre à boire lentement, à petites gorgées, en prenant le temps de savourer et en posant le verre entre chaque gorgée.

  • Alterner boissons alcoolisées et non alcoolisées.

  • S’appuyer sur l’entourage.

  • Se réserver des “petits plaisirs” : restaurant, cinéma ... modérément, de temps en temps !

Cette démarche demande du temps et de la persévérance. Les professionnels de santé, les groupes d'anciens buveurs et l’entourage forment une aide précieuse. En revanche, lorsque l’on ne peut plus se passer d’alcool, ne serait-ce qu’une semaine, on entre dans la dépendance. Seule une prise en charge médicale permettra alors d’en sortir.

Le binge drinking

Cette pratique consiste à boire beaucoup d’alcool en peu de temps pour atteindre l’ivresse, elle des effets très négatifs sur la santé : perte de contrôle, comportements violents et impulsifs, accidents de la route, violences physiques, morales ou sexuelles, coma éthylique qui peut être mortel en l’absence de soins.

Il existe, partout en France, des structures spécialisées qui peuvent aider à faire le point sur sa consommation d’alcool et, si nécessaire, proposer des méthodes de sevrage.
Pour trouver une adresse près de chez soi : www.drogues-info-service.fr, rubrique « Aider et être aidé ».

Drogues

De l’usage à la dépendance, il n’y a qu’un pas !
Face aux drogues, il existe trois types de comportements :

  • le simple usage, dans le cas où la consommation de drogue n'entraîne ni complication pour la santé ou la vie sociale, ni troubles du comportement ;

  • l’usage nocif (ou abus) qui met en danger la santé de la personne concernée, perturbe sa vie sociale et son comportement ;

  • la dépendance lorsqu’un individu n’arrive plus à se passer d'une prise de drogue, sous peine de souffrances physiques et/ou psychiques.

La dépendance, un mécanisme complexe

Le cerveau constitue la cible première des drogues. La plupart d’entre elles agissent sur la libération d'une substance particulière appelée « dopamine ». Présente naturellement dans notre cerveau, elle est impliquée dans le processus du plaisir. Lorsqu’elle est libérée en grande quantité, elle procure le sentiment que tout va bien, même si la réalité est différente ! La prise répétée de drogues modifie ainsi à terme la façon dont notre cerveau perçoit l'origine de ses plaisirs, entraînant chez certains une dépendance qui peut être psychique ou physique.

Le cannabis, la drogue la plus courante

Le cannabis ou chanvre indien se présente sous différentes formes : la résine ou haschisch (barrette) qui se fume généralement avec du tabac dans un joint, l’herbe (marijuana, ganja, beuh…) et l’huile, assez rare en France et qui se consomme en général avec une pipe.
Si le cannabis procure souvent un sentiment de détente, il peut aussi entraîner un « bad trip » : tremblements, vomissements, impression d’étouffer, voire crise d’angoisse. De plus, il nuit à la perception visuelle et diminue les réflexes, d’où le risque accru d’accidents de la route. Les risques sur le long terme sont également importants : difficultés de concentration, échec scolaire, isolement social, insécurité, troubles psychiques pouvant parfois aller jusqu’à la « psychose cannabique » (bouffée délirante).

L’ecstasy, la drogue de la fête

Très répandue dans le monde de la nuit, elle contient une molécule de la famille des amphétamines, la MDMA (méthylènedioxymétamphétamine). Elle est le plus souvent consommée sous la forme de comprimés dont le contenu est très aléatoire ! Dans la majorité des cas, ils contiennent d’autres substances que la MDMA et dans 7% des cas, ils n’en contiennent même pas ! Après 4 à 6 heures d’effets positifs, la « descente » s’amorce et se traduit par une dépression. La consommation d’ecstasy peut avoir des effets plus ou moins graves sur l’organisme : nausées, sueurs, maux de tête, déshydratation, élévation parfois mortelle de la température corporelle, troubles du rythme cardiaque. Elle peut aussi entraîner des troubles digestifs, neuropsychiatriques (angoisse, hallucinations), voire des pertes de connaissance. Enfin, le risque de dépendance psychique est réel.

L’héroïne, une drogue souvent fatale

Elle fait partie de la famille des opiacés et s’obtient par synthèse à partir de la morphine, le plus puissant antidouleur. Sous forme de poudre ou de granulés à écraser, elle se consomme de différentes façons : longtemps injectée par voie intraveineuse, elle peut aussi être sniffée ou fumée. Comme toutes les drogues, elle procure à court terme un plaisir intense, suivi d’une phase de somnolence avec parfois des nausées, des vertiges et un ralentissement du rythme cardiaque.
Le danger de l’héroïne est de tomber très vite dans la dépendance car le plaisir intense des premières fois s’atténue avec le temps et incite le consommateur à augmenter la quantité et la fréquence des prises. Le manque rend anxieux, agité. La dépendance à l’héroïne entraîne anorexie et insomnie. Enfin, l’héroïne peut être mortelle (« overdose ») dans le cas d’une consommation trop importante ou lors d’une reprise après une période de sevrage.

Le LSD, la « drogue des hippies »

Très consommée dans les années 60, le LSD est un hallucinogène très puissant qui se présente le plus souvent sous la forme d'un petit morceau de buvard imbibé, parfois d'une "micropointe" ou sous forme liquide. Ses effets durent en moyenne entre cinq et douze heures (hallucinations, perte du sens des réalités), mais on ressent parfois une sensation de malaise pendant plusieurs jours. L'expérience du LSD est très dangereuse (risque de « bad trip » avec des hallucinations cauchemardesques, des illusions délirantes ou d’autres perturbations psychiques).

La kétamine, un puissant anesthésiant

Utilisée en médecine, elle peut avoir des effets hallucinogènes. Elle se présente sous forme de poudre, de gélules ou de comprimés et est généralement « sniffée ». Ses effets sont très gênants : engourdissement, perte des notions de temps et d’espace, perte de sa sensibilité corporelle, sentiment de dissociation entre le corps et l'esprit. Ils peuvent être très graves en cas de consommation importante : troubles psychiques (angoisse, attaques de panique), dépressions respiratoires, pertes de conscience totale, voire coma.

La cocaïne, la drogue qui rend « accro »

Extraite à partir des feuilles de cocaïer, la cocaïne se présente généralement sous la forme d’une poudre blanche sans odeur. Elle peut être "sniffée", ("ligne de coke"), injectée par voie intraveineuse ou fumée, principalement sous forme de crack. A court terme, elle provoque un sentiment d’euphorie et de surpuissance, puis elle entraîne un état anxieux et dépressif. Les effets de la cocaïne sur l’organisme peuvent être graves : lésions sur la paroi du nez, troubles du rythme cardiaque, changements d'humeur, paranoïa, crises de panique, insomnies, etc. Elle rend très dépendant au plan psychique. Le danger vient aussi du fait qu’elle est parfois coupée ou mélangée à des substances potentiellement dangereuses.

Le crack, « parent pauvre de la coke »

C’est un dérivé de la cocaïne, appelé aussi « cocaïne base » ou « free base ». Il se compose d’un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et/ou d'ammoniaque. Il se présente sous la forme de petits cailloux qu’on chauffe et dont on inhale la fumée. Cette opération entraîne des craquements qui donnent son nom à cette drogue.
Le crack a des effets plus intenses et plus brefs que la cocaïne. La phase de « descente » s’accompagne d’un état dépressif plus marqué. La consommation régulière de crack entraîne une forte dépendance psychique et a un terrible impact sur l’organisme : hallucinations, comportements violents, paranoïaques ou suicidaires, atteintes du cerveau, arrêts respiratoires et/ou cardiaques pouvant entraîner la mort.

Les amphétamines (speed), la drogue qui supprime faim et fatigue

Traditionnellement utilisées comme coupe-faim ou pour empêcher le sommeil, les amphétamines se présentent généralement sous forme de poudre à sniffer et parfois de comprimés ou de gélules. Elles donnent l’impression d’être surpuissant et suppriment la fatigue. Une consommation régulière crée un état d’épuisement puisque l’organisme se trouve privé de nourriture et de sommeil. Il existe un dérivé puissant et très dangereux de l'amphétamine : la métamphétamine (crystal, ice ou yaba).

Le GHB ou « drogue du violeur »

Traditionnellement utilisé comme anesthésiant en médecine, le GHB ou acide gamma hydro butyrique est une drogue que les consommateurs utilisent parfois pour favoriser des relations sexuelles non consenties : il peut en effet être versé à l’insu d’une personne dans une boisson, sans en changer le goût ni l’aspect. Sa consommation peut entraîner des vertiges, des nausées, des contractions musculaires ou des hallucinations.

Champignons et plantes, une expérience inspirée du chamanisme

La consommation de certains champignons peut entraîner une forte modification des perceptions, voire des hallucinations. Près de 6% des garçons de 17/18 ans en ont déjà fait l’expérience. En revanche, la consommation régulière reste plus rare. La variété la plus connue des champignons hallucinogènes est la famille des psilocybes.
Ils ont des effets proches de ceux du LSD (euphorie et hallucination). Par ailleurs, ils sont tous vénéneux et présentent donc un risque toxique mortel.

Les risques de contamination avec certains produits

La prise d’héroïne par injection entraîne un risque d’infections locale (abcès), voire de contamination par le virus du sida (VIH) ou de l’hépatite C, lorsque les conditions d’hygiène ne sont pas respectées (partage des seringues notamment). De plus, quel que soit le mode de prise, la consommation d’héroïne peut favoriser les rapports sexuels non protégés, et donc augmente le risque de transmission du VIH/sida, de l’hépatite B et d’autres infections comme la syphilis.

Cocaïne, cannabis, LSD, héroïne… Ces drogues procurent à court terme un sentiment de bien-être très tentant. Mais l’envers du décor est moins rose ! L’euphorie des premiers instants fait vite place à la dépression. Pour atténuer cet effet pervers, une nouvelle prise de drogue devient nécessaire et le piège de la dépendance se referme.
Ces drogues « traditionnelles » ne sont pas les seules à rendre accro. De nouveaux « paradis artificiels » ont envahi notre quotidien : jeux en ligne, Internet... Ils sont d’autant plus dangereux qu’on a plus de mal à les identifier. Quelle que soit l’addiction, il est toujours possible de s’en sortir, avec de l’aide et de la volonté !

Jeux, internet

De nouvelles formes de dépendances, moins visibles mais tout aussi dangereuses ont fait leur apparition au cours des dernières années : ce sont les « addictions sans produit » qui comprennent notamment l’addiction aux jeux ou à Internet.

Le jeu, plaisir ou danger ?

Si pour la grande majorité des joueurs, le jeu reste un plaisir contrôlé, pour 1 à 3% de la population il occupe une place centrale dans la vie, au détriment de tout le reste. On parle alors de « jeu pathologique », c’est-à-dire d’une dépendance qui entraine une forte souffrance et des perturbations dans la vie personnelle, familiale et sociale.
Jeux de hasard, jeux vidéo, jeux en ligne ... Tous les jeux peuvent un jour ou l’autre mener à la dépendance. Les conséquences peuvent être lourdes : surendettement, appauvrissement, isolement social, tensions familiales, difficultés au plan scolaire ou professionnel, perte de sommeil ...

La cyberdépendance ou quand Internet devient une drogue

Si elle est silencieuse, cette addiction est tout aussi redoutable que les autres. La cyberdépendance regroupe différentes formes de dépendance à l’outil informatique : la sexualité sur Internet, les achats compulsifs, les échanges en ligne (jeux en ligne, réseaux sociaux…). Lorsque l’usage dépasse le loisir et prend le pas sur d’autres aspects essentiels à la vie quotidienne, en nuisant à notre santé, cela peut se transformer en addiction. Elle peut être liée à une volonté inconsciente de combler un vide, de trouver une échappatoire à un monde réel frustrant. Le « cyber accro » est ainsi souvent quelqu’un d’isolé, d’anxieux, qui manque de reconnaissance et souffre d’un vide émotionnel

Comment décrocher ?

Comment décrocher ?

Quel que soit le produit, il n’est jamais simple de s’en passer.

  • la dépendance rend l’arrêt douloureux au plan physique et psychique ;

  • le dialogue avec son entourage n’est pas toujours facile à engager ;

  • le risque de rechutes est fréquent.

Pour autant, en dépit de ces obstacles il ne faut pas se décourager.
Deux solutions peuvent être utiles pour arrêter sa consommation :

  • les substituts nicotiniques qui concerne la consommation de tabac ;

  • la substitution qui concerne uniquement les drogues de la famille des opiacés (héroïne essentiellement). Elle consiste à diminuer lentement sa consommation en utilisant un produit de la même famille que la drogue, pour empêcher l’apparition des symptômes de manque ;

  • la cure de sevrage qui permet une prise en charge médicalisée gratuite et anonyme par l’intermédiaire d’un centre spécialisé de soins pour toxicomanes (CSST) ou d’un centre de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA).

Par ailleurs, de nombreux centres spécialisés en addictions sont présents sur toute la France et permettent de dialoguer avec des experts.

Les plateformes téléphoniques suivantes peuvent être des aides utiles.
Drogues Info Service
0 800 23 13 13

Alcool Info Service
0 980 980 930

Joueurs Info Service
09 74 75 13 13

Tabac info Service
39 89

Écoute Cannabis
0 980 980 940

Fil Santé Jeunes
0 800 235 236

Écoute Dopage
0 800 15 2000